5 techniques pour être plus serein au quotidien

Article invité rédigé par Simon Cavé, le fondateur d’Everlaab, le blog minimaliste, dédié à tous les passionnés de productivité et de performances mentales. Il interviewe régulièrement des personnalités (millionaires, astronautes, agents de la CIA…).

Imaginez être plus serein au quotidien. Vous vous diriez que peu importe ce que l’avenir vous réserve, vous avez toutes les ressources dont vous avez besoin pour y faire face. Quelle différence cela ferait dans votre vie selon vous ? Vous seriez probablement plus calme et confiant, n’est-ce pas ?

Ce sentiment de sérénité est tout à fait atteignable si vous décidez dès aujourd’hui, de vous concentrer sur les bonnes choses. Dans cet article, nous allons voir 5 techniques pour être plus serein au quotidien.

Répéter un mantra

Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas, vous avez raison. » Henry Ford

On peut parfois avoir des croyances limitantes du type : 

Je ne suis pas à la hauteur.

“C’est trop difficile, je n’y arriverai pas.”

Je ne suis pas assez intelligent.

Ces croyances nous conditionnent. Elles nous poussent à croire qu’on n’est pas en contrôle, que nos objectifs ne sont pas atteignables et qu’il nous manque quelque chose pour réussir. Or ces limites auto-imposées créent un sentiment d’impuissance et d’inquiétude.

Il est tout à fait possible de se débarrasser de ces croyances en se reprogrammant grâce aux mantras. Un mantra est un mot ou une phrase que l’on se répète régulièrement dans le but de se conditionner et de créer un changement dans notre vie. Un mantra serait par exemple :  

Je suis à la hauteur.

Je vais y arriver.

Faire ce que dit le mantra

Bien sûr, il ne suffit pas de se répéter une phrase des centaines de fois pour que, comme par magie, on  se mette à changer de comportement. On doit aussi l’accompagner d’actions quotidiennes qui viennent renforcer nos croyances.

Admettons que l’on commence un nouveau travail qui requiert de nouvelles compétences. Au lieu de se dire que l’on y arrivera pas, on peut se répéter le mantra suivant :

J’ai les ressources en moi pour réussir ce nouveau travail.

En répétant ce mantra, on aura ensuite plus de facilité à agir, à se former et à monter en compétence. Et en montant en compétence, on se rendra compte que finalement on est capable de faire ce nouveau travail. Enfin, cela renforcera encore plus la croyance que l’on a bel et bien les ressources nécessaires en nous pour réussir. 

En fait, tout commence par le changement de notre discours interne. C’est ce qui amorce le processus de changement. C’est ce qui nous aide à croire en nous et à approcher l’avenir avec plus de sérénité. 

Manifester notre gratitude

Une étude de l’Université de Californie à Los Angeles explique que manifester sa gratitude quotidiennement changerait physiologiquement notre cerveau. En concentrant notre attention sur ce que l’on a et en montrant notre appréciation, on serait capable de booster notre sérotonine. On serait aussi en mesure d’activer la région de notre cerveau qui produit de la dopamine. Autrement dit, cela nous rendrait plus serein et heureux.

Pour manifester notre gratitude, c’est simple. Il suffit de concentrer notre attention sur les choses que l’on a dans notre vie et d’en être reconnaissant. On peut par exemple être reconnaissant d’être en bonne santé, d’avoir un toit sur notre tête, d’avoir de la nourriture dans notre assiette, …

En se concentrant sur ces choses, on crée un sentiment de calme et de paix intérieure. Cet exercice permet aussi de mettre les choses en perspective. Quand on est dans notre quotidien, on peut parfois se laisser facilement emporter par des choses stressantes et des tracas. Manifester notre gratitude permet de prendre du recul et de relativiser.

Ne pas procrastiner

Procrastiner est source de stress. Quand on remet au lendemain des tâches, elles ont souvent tendance à nous préoccuper. Elles prennent de l’espace dans notre tête et continuent d’en prendre tant qu’on ne les aura pas complétées. Ce phénomène s’explique par ce que l’on appelle l’Effet Zeigarnik.

L’Effet Zeigarnik, c’est cette tendance que notre esprit a à mieux mémoriser les tâches qui n’ont pas encore été réalisées que celles qui l’ont été. C’est-à-dire, que quand une tâche est en suspens, elle prend plus de place dans notre tête que lorsqu’elle est complétée. 

Pour éviter de se préoccuper inutilement, il est important de réaliser les tâches aussitôt qu’elles se présentent. C’est une façon efficace de rétablir le calme et la sérénité dans notre vie.

Faire une diète médiatique

Tout comme la nourriture impacte notre santé physique, l’information, elle, impacte notre santé mentale. Si on consomme des informations toxiques, on s’intoxique. Si on consomme des informations enrichissantes, on s’enrichit.

On doit donc être vigilant sur le type d’information que l’on consomme et choisir quelles informations garder et lesquelles éliminer. Et s’il y a bien une forme d’information à éliminer, c’est celle des médias. Pourquoi ? Parce que les médias alimentent la peur, l’urgence, le scandale… c’est ce qui fait vendre et ils le savent bien.

Pour se protéger de cela, rien de tel qu’une diète médiatique

Comme son nom l’indique, la diète médiatique consiste à ne plus consommer d’information médiatique, c’est-à-dire; à ne plus regarder les journaux télévisés, à ne plus écouter la radio et à ne plus lire de magazines. On peut remarquer en faisant cela, que l’on crée un environnement beaucoup plus sain et calme.

Bien sûr, cela ne nous dispense pas de lire des revues spécialisées ou des bouquins sur des sujets qui nous intéressent. Le but d’une diète médiatique n’est pas de fermer les yeux sur les sujets d’actualité et de prétendre que tout va bien. Le but est plutôt de se tourner vers des ressources qui nous informent véritablement (et pas toujours dans le négatif).

Se concentrer sur ce que l’on contrôle

On a tous besoin de sentir qu’on est un minimum en contrôle. Cela nous rassure. Seulement, parfois, on essaye de contrôler des choses qui sont par nature incontrôlables. Résultat: on stresse inutilement.

On stresse à cause de changements (le temps passe, on vieillit, notre entourage déménage, un proche décède…). On stresse à cause du trafic sur la route ou des problèmes de transport en commun. Trop souvent, on stresse sur ce que les autres pensent de nous. De plus, on stresse à cause du passé. On aimerait ne pas avoir fait ceci ou ne pas avoir dire cela. Bref, on stresse trop

En effet, on dépense beaucoup d’énergie à réfléchir et essayer d’agir sur ces choses là, alors qu’on aurait meilleur temps de lâcher prise. Le temps qui passe, l’opinion des autres, le trafic… ne dépendent pas de nous. Ce sont des choses qui sont hors de notre contrôle et on doit l’accepter.

Plutôt que d’essayer de contrôler ces choses là, essayons de se concentrer sur ce que l’on contrôle vraiment : nos réactions, notre attitude, nos pensées et notre perception. Ainsi, on a bien plus de chance d’améliorer la qualité de notre vie de cette façon là.

Pour conclure, il est possible de vivre une vie plus sereine dès lors que l’on sait sur quoi se concentrer. En fait, on peut utiliser les 5 techniques de cet article pour réellement ancrer cette sérénité en nous. À vous d’essayer et de voir les transformations !

Sujets abordés dans cet article

  • pratiquer la pensée positive


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